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  • 18.08.2022

#TeachersTransform : un bâtiment, deux écoles – comment le partage des ressources a permis de transformer l’enseignement dans ce centre de réfugiés au Kenya

Comment prendre en charge 18 900 apprenants dans neuf écoles secondaires lorsque l’on dispose de ressources limitées ? Voilà le défi auquel a dû faire face l’équipe chargée de l’enseignement dans le camp de réfugiés de Kakuma, au Kenya. Leur solution ? Créer deux écoles en une.

George Nandy, responsable de l’éducation pour Windle International au Kenya, supervise l’enseignement secondaire dans le camp de réfugiés de Kakuma et dans l’établissement de Kalobeyei. Cette organisation appuie et organise des interventions éducatives dans le camp de Kakuma, qui compte plus de 180 000 réfugiés originaires du Soudan du Sud, du Soudan, de la Somalie, de la République démocratique du Congo, du Burundi, de l’Éthiopie et de l’Ouganda. Elle est soutenue par le Gouvernement du Kenya, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et d’autres donateurs et partenaires.

George a grandi dans une famille de 18 enfants disposant de très peu de ressources. Il comprend donc bien certaines des difficultés auxquelles doivent faire face les apprenants réfugiés.

« Je suis ici parce qu’un enseignant s’est sacrifié pour que je puisse aller à l’école, en achetant un uniforme et du matériel scolaire pour moi. Je suis là pour aider. » Voilà ce que nous explique George, qui a enseigné pendant plus de six ans dans les écoles de Kakuma avant d’occuper ses fonctions actuelles. « En travaillant dans le camp de réfugiés, je peux aider ces apprenants qui sont tous vulnérables. Ils ont vécu tant d’événements traumatisants et sont confrontés à de très nombreuses difficultés. Mais en transformant leur éducation, nous pouvons les aider à acquérir les compétences dont ils auront besoin pour se forger un brillant avenir. »

Tirer le meilleur parti des ressources disponibles pour transformer l’éducation à Kakuma

On trouve 21 écoles primaires dans le camp de Kakuma, mais seulement sept écoles secondaires. Avant que George et son équipe ne se chargent de transformer l’éducation dans le camp de réfugiés en 2015, des milliers d’apprenants étaient contraints d’abandonner leur scolarité, car il n’y avait tout simplement pas assez d’espace pour les accueillir.

George explique : « Pour faire face au nombre croissant d’étudiants, nous avons discuté avec le directeur exécutif de Windle de l’époque, le Dr Marangu Njogu. Il a proposé une approche innovante de l’éducation, qui consiste à créer deux écoles en une. »

George poursuit : « Notre système mise sur le temps, qui est l’une des ressources principales dont nous disposons. Nous nous sommes rendu compte qu’en divisant la journée en deux, nous pourrions mettre en place deux écoles et accueillir deux fois plus d’apprenants dans un même bâtiment. Chaque école a sa propre équipe d’enseignants, dirigée par un proviseur en chef aidé par deux adjoints. Même les uniformes des apprenants sont différents afin de garantir qu’ils assistent aux cours de l’école dans laquelle ils sont inscrits. »

Le système deux-en-un, comment ça marche ?

Une journée d’école normale commence à 8 h et finit à 16 h 30. Elle est jalonnée de pauses plus ou moins longues ainsi que de séances de sport et de réunions de clubs et de sociétés. George nous explique : « Avec notre système de deux écoles en une, les activités sont condensées, afin que tout puisse être fait en six heures. »

« Les élèves du matin se rendent à l’école dès 6 h 40 et terminent les cours à 12 h 20. Ils ont deux courtes pauses pendant la matinée. Dix minutes plus tard, c’est la deuxième école qui ouvre ses portes dans le même bâtiment. Les élèves de l’après-midi arrivent à 12 h 30 et partent à 18 h 30. »

« Les activités parascolaires, sportives, liées aux clubs et aux sociétés, ainsi que les réunions, sont tenues hors des horaires scolaires de chaque école. Par exemple, les élèves de l’école du matin participent aux activités extrascolaires l’après-midi. Les élèves de l’école de l’après-midi participent aux activités extrascolaires dans la matinée. »

Avantages du système deux-en-un

George affirme : « Grâce à ce système, nous n’avons pas besoin de mobiliser de financement pour construire de nouveaux bâtiments.»

« Les deux écoles se partagent les bureaux, les chaises, les casiers, les classes, les laboratoires, la cuisine, les toilettes, les installations de lavage des mains, la bibliothèque, les ouvrages de référence, les équipements informatiques et sportifs, les cours de récréation et les espaces de réunion. »

Ce système innovant permet aussi de réduire la fatigue des enseignants.

« Certaines écoles kényanes adoptent des systèmes alternés dans le cadre desquels les élèves assistent aux cours à des horaires différents, tandis que les mêmes enseignants travaillent toute la journée. Cependant, cette technique épuise les enseignants. Grâce à notre système de deux écoles en une, les enseignants peuvent donner le meilleur d’eux-mêmes pendant tous leurs cours. »

La mise en œuvre d’un nouveau programme d’études transformateur nécessite des ressources importantes

Cette solution permet à plus d’apprenants d’accéder à l’enseignement secondaire dans le camp de réfugiés de Kakuma. Cependant, le ratio élèves/enseignants reste particulièrement élevé.

« Aujourd’hui, on compte en moyenne 120 apprenants par enseignant. C’est pourquoi nous travaillons avec le Gouvernement du Kenya, les donateurs et d’autres organisations afin de résoudre ce problème. »

Il sera particulièrement important de réduire ce ratio en 2023, car le Gouvernement du Kenya lancera alors un nouveau programme d’études axé sur les compétences. Au lieu de se concentrer sur les notes des élèves, cette approche vise à aider les apprenants à acquérir les compétences, les connaissances et les talents dont ils auront besoin au moment où ils quitteront l’école, que ce soit pour continuer dans l’enseignement supérieur ou commencer à travailler. Ce programme est centré sur les apprenants, et non sur les enseignants. L’objectif est qu’ils progressent et maîtrisent de nouvelles compétences, à leur propre rythme.

George explique : « Ce nouveau système, qui mettra l’accent sur les compétences en technologie de l’information et de la communication, aidera les apprenants à s’épanouir dans un monde en constante évolution. »

Cependant, ce nouveau programme d’études, même s’il présente de nombreux avantages, prévoit un maximum de 30 apprenants par classe et exige que l’enseignant accorde plus d’attention à chaque apprenant individuel.

« Nous employons 335 enseignants pour 18 900 apprenants à ce jour. Avec ce nouveau programme d’études, nous aurons besoin de plus d’enseignants, de classes, de laboratoires, de matériel informatique et pédagogique et de manuels. »

« Nous comptons sur nos généreux donateurs pour nous aider à répondre à ces besoins. Leurs dons nous permettent de construire et de mettre en place des écoles pour les enfants du camp de réfugiés de Kakuma et donc de leur donner une chance de transformer leur avenir grâce à l’éducation. »

Malgré les défis à relever, George est convaincu que l’approche axée sur les compétences permettra aux apprenants d’acquérir les compétences et les savoirs dont ils auront besoin pour faire carrière au XXIsiècle.

Les futurs artisans de la paix

Pour George, s’assurer que les apprenants ont accès à une éducation de qualité ne va pas simplement les aider à trouver des moyens de subsistance plus stables. Grâce à l’éducation, ils acquièrent des compétences qui leur permettront d’avoir un effet positif sur la société.

George explique : « L’éducation joue un rôle majeur dans le développement de la paix dans le monde. Une bonne éducation permet aux apprenants de retourner dans leur pays d’origine, d’œuvrer à la résolution de conflits et au maintien de la paix et de devenir les dirigeants de demain. »

Apprenez-en plus sur la campagne #TeachersTransform lors du Sommet sur la transformation de l’éducation.

Crédit photo : John Cummings

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  • 01.06.2022

Nous devons prêter attention aux grèves d’enseignants en Afrique de l’Ouest

par Anna C. Conover, consultante, et Peter Wallet, administrateur de projet, Équipe spéciale internationale sur les enseignants pour Éducation 2030


Les grèves d’enseignants récurrentes qui ont eu lieu dans toute l’Afrique de l’Ouest au cours des six derniers mois, notamment au Ghana, en Guinée, en Mauritanie, au Niger, au Nigéria, au Togo et au Sénégal, témoignent de difficultés importantes en matière de relations de travail et nuisent à la qualité de l’éducation. Les plaintes et les réclamations des enseignants portent notamment sur le non paiement des salaires, des arriérés de salaires et des indemnités ; les mauvaises conditions de travail ; la longueur et la lourdeur des processus de promotion ; le manque de personnel et les classes surchargées ; et les difficultés liées à la certification et à l’absence de reconnaissance professionnelle.

Les causes de cette situation sont multiples. Dans les faits, nombre des pays de la région ont accompli des progrès considérables en matière d’amélioration de l’accès à l’éducation au cours des deux décennies écoulées. Par exemple, le taux de scolarisation net a doublé au Burkina Faso et au Niger, atteignant respectivement 76 % et 59 % en 2020, une tendance observée dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest à des degrés divers.

Cependant, dans la course pour améliorer l’accès, les efforts visant à élever le statut de la profession se sont arrêtés. Les pays de la région ont fait des compromis politiques incluant le recrutement massif d’enseignants contractuels, qui touchent généralement un salaire moins élevé et ne bénéficient pas du même niveau de soutien que leurs homologues fonctionnaires. Les piètres conditions de travail, exacerbées par l’absence de stratégie visant à intégrer les enseignants contractuels dans la fonction publique, font monter les frustrations et ont souvent entraîné des grèves. Plus récemment, l’effet disproportionné de la pandémie de COVID-19 sur les enseignants non fonctionnaires a aggravé la situation en raison du non paiement ou du retard de paiement des salaires des enseignants contractuels.

Perturbations et mécontentement

De manière inévitable, les grèves d’enseignants réduisent le temps passé en salle de classe pour les élèves et viennent s’ajouter à d’autres facteurs qui nuisent à la qualité de l’éducation et aboutissent à une perte d’apprentissage, tels qu’un financement inadéquat, des pénuries d’enseignants, des infrastructures défaillantes, et ainsi de suite. Par exemple, en Guinée-Bissau, au cours des cinq années écoulées, les grèves d’enseignants ont eu des répercussions négatives sur au moins un tiers de l’année scolaire. Dans plusieurs autres pays d’Afrique de l’Ouest, la frustration a atteint un tel point que les élèves ont manifesté dans la rue pour revendiquer leur droit à l’éducation. C’est ce qui s’est passé au Sénégal en janvier dernier. Ainsi, après plusieurs semaines sans école et craignant d’être mal préparés pour leurs examens, les élèves ont manifesté pour exiger une résolution rapide du conflit entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants.

Alors que les pays sortent à peine des fermetures d’écoles liées à la pandémie de COVID-19, les élèves et leurs familles redoutent de perdre une année scolaire de plus. Au Sénégal, la crainte d’une année blanche a marqué le début de 2022. Après toute une série de démissions et de grèves, les enseignants ont exigé du gouvernement qu’il honore les accords conclus en 2018 concernant les structures de rémunération.

Les interruptions de l’éducation ne touchent pas seulement les populations locales, mais aussi le développement des connaissances à l’échelle mondiale. Des grèves académiques se déroulent actuellement au Nigeria pour réclamer l’application d’un accord de 2009 visant à améliorer la rémunération et à investir dans la recherche universitaire nigérienne.

L’une des difficultés entravant la défense des intérêts des enseignants dans la région réside dans la fragmentation en plusieurs petits syndicats d’enseignants qui, bien souvent, ne sont pas reconnus par les autorités. Au Togo, par exemple, le Syndicat des enseignants du Togo (SET) est en grève pour réclamer, entre autres, une indémnité de logement, le recrutement d’enseignants supplémentaires pour renforcer le corps enseignant et une meilleure reconnaissance de la profession. Cependant, du point de vue du gouvernement togolais, qui ne reconnaît pas officiellement le SET, cette grève est sans fondement juridique et plus de 100 enseignants grévistes ont été démis de leurs fonctions.

Il est crucial d’améliorer les mécanismes de dialogue social à tous les stades de l’élaboration des politiques pour prévenir et mieux gérer les crises

 La relation entre les gouvernements et les organisations d’enseignants, plus souvent caractérisée par le conflit que par la collaboration, doit être redéfinie. Le dialogue social, que l’Organisation internationale du Travail décrit comme étant « tous types de négociation, de consultation ou simplement d’échange d’informations entre les représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs selon des modalités diverses, sur des questions relatives à la politique économique et sociale présentant un intérêt commun », constitue un moyen important d’aligner les objectifs du gouvernement et des enseignants et d’établir des relations harmonieuses entre les deux parties dans le but d’assurer une éducation de qualité.

Comme décrit dans le Guide pour l’élaboration d’une politique enseignante, l’élaboration de politiques efficaces suppose la création d’espaces et de mécanismes qui facilitent le dialogue social entre les gouvernements et toutes les parties prenantes, en particulier les enseignants et leurs représentants. L’urgence de la situation actuelle, où l’on doit remédier à des problèmes exacerbés par des crises, pourrait contribuer à renforcer la coopération entre les gouvernements et les syndicats d’enseignants en matière d’élaboration des politiques. Malheureusement, et en partie à cause des mesures mondiales rapides de fermeture des écoles, on a observé peu d’exemples de dialogue social fructueux entre les gouvernements et les syndicats au début de la pandémie de COVID-19. Cependant, dans le cadre de la reprise de l’enseignement, les conflits entre les syndicats et les gouvernements pourraient être atténués en veillant à inclure les enseignants à tous les niveaux du processus d’élaboration des politiques et ce, de manière permanente.

Enseignements cruciaux pour améliorer le dialogue social

Pour renforcer le dialogue social en Afrique subsaharienne, les dirigeants syndicaux et les gouvernements doivent comprendre clairement quels sont leurs rôles et responsabilités. Les dirigeants syndicaux doivent être mieux formés sur le fonctionnement des systèmes éducatifs afin de pouvoir communiquer efficacement les besoins des enseignants au moyen des canaux existants, participer à l’élaboration des politiques, et plaider en faveur de leurs membres et mobiliser ces derniers. Pour leur part, les gouvernements doivent comprendre leurs responsabilités de garantir les principes et droits fondamentaux au travail, dont la liberté d’association et la négociation collective. Par exemple, on pourrait renforcer la pratique du dialogue social dans l’éducation au moyen de formations conjointes réunissant les gouvernements, les organisations d’employeurs concernées et les syndicats d’enseignants.

La liberté d’association et la négociation collective, de même que l’autonomie et la légitimité des syndicats, sont également essentielles pour éviter d’être perçu comme étant trop politisé. En soutenant des voies de communication transparentes et en trouvant des arguments clairs et rassembleurs, les syndicats peuvent acquérir la force nécessaire pour exercer efficacement leur droit de négociation collective. Ils doivent éviter la fragmentation et les intérêts concurrents et s’unir pour défendre les intérêts des enseignants à différents niveaux et dans différentes circonstances. Par ailleurs, les syndicats doivent mieux impliquer les femmes, qui sont souvent sous-représentées, en particulier aux postes de direction.

Afin de favoriser la participation et la gouvernance démocratique, les gouvernements et les syndicats doivent privilégier une approche fondée sur le contexte national ou local assortie d’un dialogue politique transparent, participatif et responsable. Il faut également que les principales activités favorisant le dialogue social (partage d’informations, consultation, négociation) puissent être organisées régulièrement en toute transparence et qu’elles génèrent des résultats positifs.

Stratégies de médiation et de résolution des conflits visant à éviter de perdre de vue l’objectif commun d’une éducation de qualité pour tous

 Dans certains cas, les organes de médiation et une participation sociale globale à l’éducation ont joué un rôle important pour faciliter la conclusion d’accords à l’amiable entre les syndicats et le gouvernement. Au Sénégal, la Coalition nationale de l’éducation pour tous considère que sa mission consiste en partie à garantir l’apaisement du système éducatif, et elle a pris part à la négociation réussie des récents accords concernant les régimes de retraite et de validation de carrière.

Le Guide pour l’élaboration d’une politique enseignante indique que la participation à l’élaboration des politiques peut prendre de nombreuses formes, comme des consultations, des requêtes officielles et non officielles pour conseils, des réunions publiques et un plaidoyer de la part de différents acteurs. On peut citer un exemple d’élaboration inclusive d’une politique au Ghana, où l’équipe spéciale nationale du Ghana sur les enseignants a été mise en place pour soutenir l’élaboration d’une politique nationale complète sur les enseignants, qui définit une vision et une orientation en matière de recrutement, de formation, de développement professionnel et de bien-être des enseignants. La mission de cette équipe spéciale consistait avant tout à établir un cadre pour le dialogue social et à améliorer les mécanismes de retours d’information aux niveaux local, régional et national.

Au Bénin, en Guinée et au Togo, les décideurs politiques et les parties consultées pendant l’élaboration des nouvelles politiques enseignantes holistiques ont accepté d’élaborer un module supplémentaire sur le dialogue social, en reconnaissance de son importance au vu du contexte national.

Le dialogue social comme moyen d’améliorer la qualité de l’éducation

Bien que les progrès réalisés précédemment en matière d’accès à l’éducation soient importants, pour atteindre le quatrième objectif de développement durable qui vise à « assurer à tous une éducation équitable, inclusive et de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie », il faut adopter une approche globale incluant une meilleure compréhension des motivations des enseignants, et notamment de leurs efforts pour participer à des actions collectives visant à satisfaire leurs besoins, y compris, si nécessaire, des grèves. L’institutionnalisation du dialogue social, en incluant les enseignants à chaque étape de l’élaboration des politiques, et l’intégration explicite de son rôle ans des politiques enseignantes holistiques demeureront des leviers importants pour soutenir la négociation collective et favoriser l’appropriation par les enseignants des priorités et des politiques éducatives nationales.

La presse internationale ne s’intéresse pas encore assez aux grèves d’enseignants en Afrique de l’Ouest et dans la région plus large de l’Afrique subsaharienne, et elles ne font pas l’objet de recherches suffisantes concernant leurs effets sur la résolution des préoccupations des enseignants, la perte d’apprentissage, l’éducation et la société. Alors que certains éléments montrent que les grèves ont eu des effets à court et à long termes sur les élèves dans les pays à revenu élevé, on manque encore de données en Afrique subsaharienne. Pour comprendre la capacité du dialogue social à atténuer les effets des grèves de manière systématique et adaptée au contexte, il faut adopter des approches innovantes tirées de contextes variés et mener davantage de recherches pertinentes et opportunes.

Crédit photo : Education International

Document de réunion
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  • 15.11.2021
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13ème Forum de dialogue politique - Programme

Le 13ème Forum international de dialogue politique aura lieu du 1er au 3 décembre 2021, à Kigali (Rwanda) et en ligne. Organisé cette année par le Secrétariat de la TTF et le ministère de l’Éducation...
Événement
  • 19.10.2021

9e Conférence AFTRA sur l'enseignement et l'apprentissage et la 11e Table ronde

La Fédération Africaine des agences de réglementation de l'Enseignement (AFTRA) annonce par la présente sa 9e conférence internationale et sa 11e table ronde avec le thème Exposer l'enseignement et l'apprentissage en Afrique pour l'excellence.

L'AFTRA est l'organisation intergouvernementale des ministères de l'éducation et des agences nationales régulant l'enseignement dans les 55 États membres de l'Union africaine. En collaboration avec la Division de l'éducation de la Commission de l'Union africaine, l’Institut international de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique (IIRCA), l'éducation l'Internationale de la Région Afrique, les bureaux régionaux de l'UNESCO, le Groupe de travail des enseignants, l'éducation Internationale et d'autres organisations internationales, AFTRA sert de plaque tournante pour l'articulation et la mise en œuvre de politiques et d'initiatives clés motivant l'enseignement et l'apprentissage en Afrique. La Conférence internationale et la Table ronde sont donc des événements continentaux annuels qui attirent des conférenciers, des délégués et des participants d'Afrique et d'autres régions du monde.

INVITÉ D’HONNEUR SPÉCIAL S.E. Nana Addo Dankwa Akufo Addo Président du Ghana

L’HôTE PRINCIPAL Hon. Dr. Yaw Osei Adutwum, MP. Ministre de l’Education, Ghana

LES HOTES Ministère de l'Éducation, Ghana ; Conseil national de l'enseignement ; Conseil National d'Inspection ; Service d'éducation du Ghana ; Association nationale des enseignants du Ghana ; Coalition des enseignants concernés; Association nationale des enseignants diplômés; & autres.

Pour plus d'informations, veuillez visiter: https://www.africateaching-authorities.org/

Lien d'inscription

Photo: Conférence AFTRA en 2019